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 Asher | Right or Wrong depends on the side where you belong. So how do you do when you just don't belong ?

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AuteurMessage
Asher R. J. Valeska
Auror
Asher R. J. Valeska


Avatar : Cameron Monaghan
Love you for a thousand years : Asher | Right or Wrong depends on the side where you belong. So how do you do when you just don't belong ? Tumblr_n25d81qQZR1tujxubo1_500
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MessageSujet: Asher | Right or Wrong depends on the side where you belong. So how do you do when you just don't belong ?   Asher | Right or Wrong depends on the side where you belong. So how do you do when you just don't belong ? Icon_minitimeVen 18 Sep - 13:04




Asher Riley Jerome Valeska Henley
"Boom, ptsssh... Huh, looks like the bitch has got me with its anger in the end..."
The Joker, Gotham.


Qui suis-je ?
Nom :
Valeska-Henley Asher Riley Jerome
Date de Naissance :
2 Février 2003, Gloucester
Âge
Vingt ans
Etc :
1,80m, Verseau.

Ce que vous devez savoir

Musique | Asher. Asher Riley Jerome Valeska Henley. Autant de noms à répéter et à écrire en haut des copies d'école, à aligner quand on se présente pour un job, à prononcer les uns après les autres lors d'un procès. Rien que ça pourrait déjà donner une idée du caractère d'Asher. Renfermé, morne, répétitif, solitaire, calculateur. Un peu trop calculateur d'ailleurs, on le lui disait souvent, mais il ne s'en formalisait pas. C'était comme ça. Asher était vil aussi, cruel même avec ceux qui se jouaient de lui. Mais tant qu'on le laissit en paix, il était juste un drôle de garçon pas très sociable qui n'embêtait personne. Des rêves, il n'en avait aucuns. Pour lui, rêver, ça se résumait à de la faiblesse, de l'espoir vain. Faire, oui. Imaginer, jamais. Il haïssait les animaux, loups et félins y compris, n'ayant aucun attrait pour toutes ces habitudes de soit disant gros dur qui s'accompagne d'un loup dressé pour se promener. La seule qu'il avait, c'était une chanson favorite, une chanson qui dansait dans sa mémoire et qu'il ne pouvait pas oublier.
Le malheur d'Asher, c'était un physique assez peu commun, grand, les cheveux roux tirant presque sur de l'acajou selon la lumière, le teint pâle ou trop couvert de taches de son selon la saison, un visage moqueur au rictus indélébile. S'il avait pu, il se serait massacré le visage mais pour avoir vu un jour son reflet après une bagarre, il savait que ça ne l'aurait pas rendu moins bizarre. Les filles, au temps de l'école, avaient eu un drôle de crush pour lui qu'il n'avait jamais compris. Il s'habillait presque toujours comme un moldu, et coupait ses cheveux de toutes les façons possibles, passant des mèches rebelles au look rangé pour atterrir à la coupe militaire sans même réfléchir au paradoxe qu'il illustrait en faisant ça sans arrêt. Et c'était peut être le plus important à son sujet. Les paradoxes.



Mon Histoire



Musique | 11 Juillet 2004.
Dans la rue déserte de Gloucester qui abritait l'orphelinat Safe Harbor, seul les cris d'un enfant brisaient le calme de la nuit. Les pleurs désespérés, les cris à peine articulés d'un petit garçon d'à peine dix huit mois, assis sur les marches de l'établissement, hurlant de toutes ses forces. Il ne comprenait pas, il ne pouvait pas comprendre. Son père avait dit d'attendre là, mais, c'était il y a des heures. C'était avant la nuit. Et son père n'était pas reparu. Alors il pleurait, il tordait le bord de son t-shirt dans ses petites mains potelées, il reniflait et personne ne paraissait. Les lueurs des lampadaires clignotaient un peu, à peine, juste assez pour donner à l'endroit un air peu amène. La nuit fila, longtemps, interminable, jusqu'à ce qu'enfin le soleil se décide à poindre à l'horizon, réveillant les nonnes de l'orphelinat. Dans les murs épais de l'ancien pensionnat catholique, on entendait rien qui vienne du dehors. Cependant, au matin, la mère supérieure ne fut pas surprise de découvrir un enfant sur le pas de la porte. Les gens faisaient ça souvent. Trop souvent à son goût. L'enfant avait les cheveux roux, bouclés presque, et des yeux verts pleins d'incompréhension et d'une pointe de colère. Pas vraiment de détresse. C'était comme si, tout petit bébé qu'il était, il comprenait tout au fond de son âme qu'il était trahi. Elle le souleva en babillant des phrases de réconfort, caressant son épaule, et s'engouffra dans le hall en refermant sur eux la grande porte de ce qui serait à présent, la maison du fils de Johnson Henley.

Dans la poche de la petite veste du bambin, Maria-Bella Peterson, la nourrice de l'orphelinat, dénicha un morceau de papier froissé. Dessus, il était écrit, d'une écriture brouillonne et précipitée, les prénoms Asher, Riley, et Jerome. Et en dessous, la date 02/02/2003. Pas de nom de famille, simplement ces trois prénoms alignés, et le premier souligné. Asher. C'était un bien drôle de prénom, une bien drôle d'idée de donner un prénom basé sur les cendres à un aussi bel enfant mais si les parents l'avaient laissé écrit là, c'était sans doute pour une bonne raison. Elle ne changea pas son nom. C'était l'année du V, et elle lui choisit Valeska comme nom de famille. Elle trouvait que ça sonnait bien avec son prénom, bien qu'elle préférât Riley Valeska à Asher Valeska. Mais l'enfant l'emportait sur tout ces tracas, tant par sa bouille pleine d'intelligence que part sa façon unique de se mouvoir en silence, jouant seul, dans sa tête. Il était à part. Et pendant deux années, Maria-Bella n'eut d'yeux que pour ce petit garçon à la tignasse flamboyante et au regard perçant. Deux ans seulement. Avant qu'Asher ne commence, inexplicablement, à changer.

17 Mars 2006
Asher, chéri, est-ce que tu pourrais faire moins de bruit tes camarades voudraient.. OH MON DIEU !! Maria-Bella bondit hors de la chambre du petit garçon d'à peine trois ans, la main sur le cœur, tremblante et une de ses collègues la rattrapa de justesse, tapotant son bras. Assis contre la fenêtre, Asher ne bougeait pas, les genoux serrés dans ses bras. La pièce était sans dessus dessous, les meubles en miettes, et le gros lapin en peluche de la petite Tracie Davis était devenu un amas de boules de fibres rougies par le sang qui gouttait des doigts griffés du rouquin. Le vacarme avait alerté tout le monde, et la pauvre nourrice s'était précipitée sans s'attendre à quoi que ce soit du genre. Dominant son choc, c'est Sammi McGean qui entra dans la petite chambre pour aller voir l'enfant.

Asher... Mon petit... Est-ce que ça va ? Il ne se retourna pas. Il essuya son nez sur sa manche, reniflant bruyamment, les yeux gonflés par les larmes mais ne la regarda pas du tout. N'importe quel autre enfant se serait rué dans ses bras, aurait pleurer, se serait laisser serrer tendrement mais pas lui. Jamais il ne faisait ça. J'ai... Je sais pas ce qui s'est passé Sammi. Je te promet. Je sais pas. La petite voix penaude étreignit le cœur de la blonde, et même si elle avait du mal à croire qu'il ignorait ce qui était arrivé, elle ne le lui dit pas. Elle murmura que tout allait bien, que ce n'était pas grave, et on oublia l'incident dès que la chambre eut retrouvé son aspect normal. Mais ce n'était que le premier événement d'une série de choses étranges à propos d'Asher Valeska. Des événements bien plus angoissants qu'une chambre en morceaux ou des blessures aux mains.

2008.
Asher poussait bien, comme tous les enfants de son âge, peut être en plus bizarre. Depuis l'histoire de la chambre, les choses étaient devenues bizarres. Les autres enfants affirmaient l'avoir vu faire bouger des objets sans les toucher, ouvrir des boutons de fleur et les refermer dans sa paume, attirer sans efforts des animaux errants sans même prononcer un seul mot. Les nonnes, bien qu'inquiètes et ayant observés certains de ces étranges phénomènes, rassuraient les enfants en leur répétant que tout cela n'était que balivernes et fruits de l'imagination débordante qu'ils avaient, sans trop y croire non plus. Qui était-il au juste ? Pourquoi ses parents, qui l'avaient laissés là dans de riches vêtements pour enfants avec sa série de noms peu communs, s'étaient ils séparés de lui à l'âge de dix huit mois ? Y avait-il quelque chose chez lui qui leur avait déplu, ou qui les avait effrayés ? Cette idée obsédait les femmes de l'orphelinat. Car après tout sans raison, qui pourrait abandonner un enfant si joli que lui ?

2011.
Les enfants, silence s'il vous plaît, messieurs les officiers de police voudraient vous poser quelques questions à propos de la mort de Jeffrey et de Nick. C'est très important. Les voix des enfants fusèrent de toute part, suivis des rires des grands, et l'agent de police claqua ses paumes pour rétablir le silence, signifiant bien qu'il n'avait aucunement besoin de la mère supérieure pour s'imposer. Les pensionnaires de Safe Harbor se dandinèrent sur leurs chaises, mal à l'aise, et écoutèrent. Y avait il quelqu'un qui avait vu quelque chose d'inhabituel ? Ou un nom qui venait sur les lèvres des enfants à l'entente du mot "meurtre" ? Quelqu'un qui avait agit bizarrement, qui ne semblait peut être pas digne de confiance ? Automatiquement, les jeunes orphelins relevèrent la tête vers les nonnes. Elles secouaient doucement la tête pour dire non, non, ne dites rien, ne faites rien. Tout le monde hocha négativement la tête, sans hésiter. Si la police se fit remarque que c'était bien peu naturel, il n'en parut rien et ils repartirent sans insister. Personne ne voulait remuer la crasse de Safe Harbor.
Assis tranquillement sur l'un des bancs de devant, balançant ses jambes, Asher suivi le départ des agents du regard, un sourire énigmatique aux lèvres. Près du corps du jeune Jeffrey, les arbres étaient en miettes, comme s'ils avaient éclaté de l'intérieur. Tout le monde savait bien ce qu'il en était. Mais la vérité, c'était que les femmes avaient peur. Elles craignaient un enfant de huit ans, comme la peste. Un enfant qui avait assassiné deux de ses camarades avec une batte de baseball. Un enfant qui n'avait rien d'un enfant. Maria-Bella sentit la chair de poule sur ses bras, et la mère supérieure signifia le congé des protégés. Tout le monde se leva d'un même mouvement, et regagna les chambres en silence. Toujours souriant, Asher promena un regard étrange sur le groupe. C'était son royaume. Son tout petit royaume.


Musique | 2 Février 2014
Asher, assis sur la balançoire unique du parc de l'orphelinat, se balançait furieusement sans pourtant bouger le moindre membre. Un désagréable froid dans les vertèbres, la mère supérieure le fixait de sa fenêtre, serrant dans ses doigts son chapelet de nacre, priant désespérément pour le salut de cet enfant là. Son sourire bizarre était figé sur ses jolis traits, effrayant et fascinant à la fois. Non loin de lui, sanglotant, Tracie Davis était accroupie. Le calme était de mise, jusqu'à ce qu'elle se mette à hurler de terreur, se jetant par terre, les mains dans ses cheveux, les yeux étroitement fermés, semblant entendre quelque chose d'imperceptible aux autres. Emmy Smithon surprit le regard insistant d'Asher sur elle, et vit rouge. Valeska !! D'un bond, il avait sauté de la balançoire et s'échappait à l'intérieur, un rire fou résonnant dans son sillage.
Elle le suivit sans trop d'effort, tempêtant toujours. Toi espèce de calamité ambulante !! Valeska ! Viens ici ! Qu'est-ce que t'as fait à Tracie Davis ?!Il s'échappa vivement des griffes de la nonne, et lui envoya un miroir attrapé sur le mur au visage avant de prendre la fuite. Il avait onze ans aujourd'hui, on était le 2 février, et il avait juste envie de tout détruire comme d'habitude, pour s'amuser. C'était sans compter sur Poudlard, qui allait envoyer quelqu'un qui changerai son avenir. Un sorcier... Et bien ça lui faisait une belle jambe. Il ne voyait pas où était le changement.
Tu n'as pas l'air ravi. fit la femme en face de lui ce soir là. Elle lui avait fait tout un tas de "révélations", parlé d'une école qu'il intégrerait au mois de septembre dont il avait déjà oublié le nom. Il lui lança un regard morne, éteint. Ah parce que ça devrait ? J'vois pas ce que ça change. Fichez le camp. Elle leva les sourcils, les deux mains fermées comme des serres sur sa canne à pommeau, les lèvres pincées. Je vois... Eh bien, tu recevras ton courrier cet été, on t'enverra quelqu'un. Il haussa les épaules, et elle s'en alla, une heure environ avant que la lettre au hibou n'arrive.
Mon cher Asher,
Je m'appelle Johnson Henley. On ne t'a peut être jamais parlé de moi, et c'est bien ainsi sans doute. C'est moi qui t'ais déposé devant l'orphelinat Safe Harbor quand tu n'avais pas encore deux ans. Tu avais échoué tous les tests de magie. Aujourd'hui, tu te révèles finalement être un sorcier. Cependant, je ne te reprendrais pas à la maison. Nous ne nous verrons pas tant que je ne serais pas sûr de toi. Tu dois te demander pourquoi j'ai laissé ton nom à Safe Harbor, Asher. Riley est le prénom que voulait te donner ma femme -qui, je le précise, n'est pas ta mère. Jerome... Il s'agit d'un coup de tête. Un pressentiment. Asher, cela te va bien m'ont dit les professeurs de l'école. Je veux que tu saches qu'à partir de maintenant, je serais toujours là à te regarder grandir. Ne me déçois surtout pas.
Ta mère est une femme trop spéciale pour que je t'en parle. Si elle t'en juge digne, elle viendra peut être à toi. Mais n'y compte pas trop. Je te souhaite une bonne rentrée future à l'école de sorcellerie, mon fils. N'oublies pas, tu ne peux pas te permettre de me décevoir. Tu n'es pas un simple sorcier, tu es un Henley.
J. Henley.

La lettre avait fini quelque part comme la poubelle, ou peut être dans la cheminée de la pièce commune.

Septembre 2014.
Le Poudlard Express avait un peu impressionné Asher, il se devait de l'avouer. Moins que le chemin de traverse, mais quand même. La cohue des élèves était assez impressionnante, mais pas autant que celle des parents qui dégageaient de nombreuses auras étouffantes. Près d'un wagon, il y avait un petit groupe, dont trois aux cheveux roux, trois garçons et deux filles, et curieusement Asher était sûr qu'il avait vus les visages des adultes avec eux quelque part sur le chemin de traverse. Peut être dans la vitrine de Fleury&Bott, maintenant qu'il y pensait. Il jugea que c'était sans grande importance, et alla s'installer sans un mot dans un coin de compartiment libre. Qui ne le resta pas longtemps.
La fille rousse et un garçon brun à l'air fier se firent une place sur la banquette en face de lui, lui se pavanant sans vergogne, elle un peu plus réservée. Salut ! Je m'appelle Rose Weasley, lui c'est James Potter, et toi tu t'appelle comment ? Il regarda sa main tendue, le visage hautain de l'autre enfant, et fut tenté de se contenter de leur fait la moue.
"Asher Valeska.
-Asher ? Drôle de prénom. Et Valeska, c'est quoi ça, ça vient d'où ?
-J'en sais rien. C'est le nom qu'on m'a donné à l'orphelinat.
-Oh..."
Pan! Mange ça, agaçante. Elle ne lui parla plus, et James l'ignora tout le trajet. La traversée du lac, ça, ça n'impressionna pas Asher. Ni l'intérieur du château. Il restait là à suivre, maussade, à se demander ce que c'était que ce cirque. La lassitude le rendait nerveux, et il ne tenait pas à se ridiculiser devant les autres. Il semblait évident qu'ils étaient bizarres, mais pour la plupart, ils pouvaient passer dans une foule sans se faire remarquer. Alors que lui... Non.
L'atterrissage à la maison Gryffondor fut une surprise de taille. Après la chanson du Choixpeau -qu'est-ce que c'était que ce nom ?!- il s'était attendu à tout sauf à ça. Pas que ça lui posa un problème. C'était plutôt, chouette, en fait.

2017.
"Allez, soyez pas si pleutres... C'est qu'un raccourci... La forêt va pas vous manger...
-Oui mais, les bêtes qui y vivent...
-Oh mais allez Sheltie quoi ! Roger, dis lui toi !
-J'en sais rien, Asher. Je pense que James à raison, c'est pas très..
-James ?! Mais c'est le premier à entrer dans cette fichue forêt ! Vous êtes vraiment débiles, fidèles toutous à papa James...
-Arrêtes, c'est pas vrai ! On vient !" Un sourire étira les lèvres du rouquin, et il continua de s'enfoncer dans les profondeurs des bois sombres.Roger et Sheltie avaient volé ses affaires plusieurs fois pour James Potter, il allait leur donner une leçon. Ils allaient apprendre à fouiner dans son courrier. Potter, il en ferait son affaire.
L'Auror claqua ses deux mains sur la table devant le jeune quatrième année qui le narguait sur sa chaise, hors de lui, cherchant désespérément l'appui du directeur. Le rouquin lui souriait, narquois, fier de son coup en quelque sorte. Donc... En résumé... Tu admets que c'est toi qui a provoqué l'accident de Roger McFernan et Sheltie Yards ? Et ça... Ne te fais rien qu'ils soient passés à un cheveu de la mort ? L'enfant fit la moue, roula des yeux, et revint les poser sur l'homme en face de lui. Si ça me fait quelque chose... J'aurais pas voulu qu'y passent à un cheveu. Comment vous avez compris que c'était moi ? Une veine palpita nerveusement sur la tempe de l'Auror. "L'avertissement dans la Grande Salle. Tu ricanais de nos menaces, tu regardais tes ongles, tu étais tellement méprisant et puant... -Oh, langage. Je vous ai bien menés en bateau hm ? C'est bien pour ça qu'on me veut nulle part. Je suis trop malin pour vous, trop tordu, c'est pour ça que je suis coincé dans ce château poubelle." La collègue du représentant de justice eu à peine le temps de le retenir de démolir le jeune sorcier, emmené en vitesse par le directeur.
Ce fut la première rencontre d'Asher avec son père. Il était furieux. Tu devrais avoir honte ! Notre famille ne tolère pas de telles incartades ! D'abord tu te montres incapable de te contrôler, tu es obligé de faire des exercices pour ne pas provoquer de désastre durant les vacances et maintenant tu essaies de tuer tes camarades ! Mais enfin qu'est-ce que j'ai fais pour t'avoir, par Merlin... Et que fais votre Choixpeau quand il répartit au juste ? Tu es complètement dérangé, petit. Je te préviens, la prochaine fois, je ne lèves pas le petit doigt pour te tirer d'affaire ! Le lendemain, les douches du dortoir de Gryffondor avaient éclaté sous l'effet d'une chaleur sortie de nulle part. Asher prit tout le dernier mois de retenues deux fois par semaine.  



Musique | 2018.
La rentrée était un calvaire. Autour de lui, personne n'ignorait vraiment ce qu'Asher avait fait, et tenté de faire. James le poursuivait partout où il allait, l'humiliant un peu plus chaque fois qu'il le pouvait, l'avait évincé de l'équipe de Quidditch au grand bonheur du directeur, angoissé par la vue du jeune homme avec une batte dans la main. Les rapports de l'orphelinat étaient clairs. Cet enfant là n'irait pas loin après ses ASPICS. Le souci, c'était qu'il était brillant. Aussi brillamment intelligent que certains des grands sorciers actuels, toujours fourré dans les rayonnages de la bibliothèque, ou occupé à couvrir des parchemins de son écriture en pattes de mouches.
Hey, nerd. Tu vas où, étudier ? Ou trouver le moyen de me tuer avec tes ruses ? Je parie qu'en fait t'es comme ça à cause de la pute qui te servais de mère, probablement morte dans un caniveau non ? Les pas vifs d'Asher cessèrent leur ballet, comme tranchés, et un rire collectif secoua les rangs de James Potter. Lily lui adressa un regard désolé alors qu'il se retournait, compatissante. Il n'avait pas besoin de ça. Il lâcha son sac, le jeta plutôt, et se rua sur le brun sans prévenir, aveuglé par l'envie de le frapper, de l'entendre crier de souffrance sous les coups, de le réduire au silence, creuser une distance entre eux. Rose poussa un cri alarmé, Hugo se rua dans la mêlée et il entendit le rire hystérique de Scorpius Malefoy au fond de la cours. Un craquement sourd et un hurlement témoignèrent du supplice des côtes du brun, et deux bras puissants le soulevèrent du sol alors qu'il se débattait en hurlant de haine, ne voyant que ce corps à terre qu'il voulait broyer, faire disparaître. "Ma mère t'emmerdes Potter !! Elle te chies dessus, espèce de sous merde, t'as rien de mieux pour me taper sur le système, hein ?! HEIN ?? Je me construis pas sur les exploits de mes parents moi au moins sale connard ! Achètes toi une vie à toi, hein ! Avant de mépriser les autres !! -Asher, il n'insinuait pas que.. -Fermes la quand c'est pour dire de la merde que toi même tu crois pas, Weasley, hein ! Et toi lâches moi !" Les deux bras sur ses épaules sursautèrent, comme brûlés, et il ramassa son sac avant de s'enfuir sans demander son reste, sentant pour la première fois de sa vie la chaleur des larmes qui s'accumulaient entre ses paupières.
Il éclata en sanglots au bord du lac, recroquevillé entre les racines d'un vieux chêne, sans vraiment comprendre ce qui lui prenait. Il n'avait plus pleuré depuis ses cinq ou six ans. Les larmes dévalaient sa peau, incontrôlables, il s'étouffait avec son souffle, frottait son visage frénétiquement pour chasser la souffrance, lançant parfois un regard rageur aux lueurs du château. Il ne savait même plus quand la nuit était tombée. Ses pleurs creusèrent des trous dans la quiétude de la nuit jusqu'au matin, sans qu'il monte se coucher, sans qu'il réponde aux appels des professeurs. Quand il remonta l'allée, ses joues étaient égratignées, sanglantes tant il frotté sa peau, et tout sens de la raison semblait s'être enfuit hors de lui. Il se sentait à côté de son corps.

Mars 2019.
James fit une remarque, encore, pendant le cours de potion. Cette fois, c'était trop. Le chaudron explosa sans signe avant coureur, et il recula en poussant un cri paniqué, les mains devenues toutes bleues et comme translucides. Tu devrais faire plus attention à ce que tu fais Potter, au lieu de toujours te reposer sur tes supposés amis hauts placés capables de nous envoyer au trou... Le jour où t'auras vraiment du pouvoir... Reviens me faire chier. Hein ? Le brun ouvrit deux ou trois fois la bouche pour la refermer, une lueur folle au fond des yeux, humilié devant ses amis et rabaissé par son rival du premier jour. Pour une raison inconnue, Leah Thompkins, la jeune Serdaigle qu'il tentait de séduire depuis des mois s'était éprise d'Asher et ça il ne pouvait pas le supporter. Mais pour la première fois, il se demanda s'il cherchait des ennuis à la bonne personne. Avec son air narquois et sûr de lui, Asher était bien moins amusant à tarauder. Il retint un frisson, et se tint tranquille pour le reste de la séance. C'était peut être pas une bonne idée, non.
Asher réussi ses BUSES haut la main, obtenant presque uniquement des Optimal, sauf en défense contre les forces du mal et en sortilèges. Ce n'était pas faute d'étudier, de pratiquer, il restait bien plus faible que les autres dans ces domaines là. Il faisait tout ce qu'il pouvait, mais quelque chose bloquait, quelque chose l'empêchait de réussir. Alors il s'en tirait avec des Effort Exceptionnel, wouah. Génial. C'était sans doute mieux pour ses camarades, mais ça l'agaçait profondément. En recevant ses BUSES dans le manoir de son père qui l'avait enfin reprit chez lui, il n'exprima rien. Il ne voulait pas que qui ce soit sache quoi que ce soit sur lui. Il entretenait jalousement ses secrets.


Musique |
Novembre 2019.
Sa majorité avait presque passé inaperçue, presque, étant donné que même sans permission d'utiliser la magie il provoquait des catastrophes on avait quand même tenu à marquer le coup. Maintenant, il pouvait faire des catastrophes tant que ce n'était pas devant des moldus si possible. Quelle joie. A l'école, rien ne s'arrangeait vraiment avec James Potter mais Leah Thompkins, elle, le collait solidement, suivant chacun de ses pas comme son ombre. Il ignorait ce qu'elle trouvait d'aussi fascinant chez lui, mais il avait cessé de chercher. Parfois, il tentait de lui glisser qu'elle plaisait beaucoup au fils de "l'Elu", mais non, mademoiselle voulait Asher Valeska. Et lui ne voulait absolument pas d'elle. Ce ballet faisait allègrement rire Taranie, sa demie soeur, rentrée à Poudlard depuis deux ans et qui lui tapait sur le système.
Ashash ! Les garçons à la table de Gryffondor ricanèrent, et il se tourna vers la petite brune, rageur. Leah a dit que tu devais venir tout de suite, les autres filles veulent pas croire qu'elle est amie avec toi ! -C'est normal, je ne le suis pas, Tara... Et arrêtes de m'appeler... Comme tu m'appelles, hein ! Fiche le camp ! Elle lui fit une moue dépitée, furieuse, et s'en alla en tournant vivement sa tête dans l'autre sens d'une exclamation furieuse retrouver Terrence Floy, protégé de Scorpius Malefoy. Arlina Shänn et Tyler Swan, troisième années, s'esclaffèrent de son départ et il claqua la langue sur son palais avant de s'en aller, agacé. Cet endroit le rendait fou.
Janvier 2020.
Debout devant la volière, frigorifié, Asher se demandait pourquoi il avait accepté ce billet de rencard. Sans doute parce que c'était l'écriture de Leah. Elle débarqua emmitouflée dans un manteau rose, avec un joli bonnet blancs et les gants assortis, des bottes de fourrures toujours blanches et un pantalon noir, ses joues devenues toutes roses. Wow, Leah. Si t'as croisé Potter, il a sûrement eu une attaque ! Elle replaça une mèche dernière son oreille, nerveuse, cherchant des mots pour Asher. Au fond elle savait qu'elle n'avait aucune chance, mais, pourquoi ne pas essayer ? Mieux valait être triste que rongée de regrets. Potter, hm. Asher, euh... Je voulais te parler de quelque chose d'important. Je... Voyons... Je suis amoureuse de toi, tu vois, et je me demandais... On ne pourrait pas sortir ensembles tu crois ? Sans vraiment le calculer, comme tout ce qu'il faisait en dehors de ses plans, le roux amorça un pas en arrière. Quoi ? Ensembles ? Euh... Tu sais, je suis pas sûr hein. Je suis pas de très bonne compagnie, Leah, tu t'ennuierais vite...
Et pourtant, elle l'avait eu. Elle l'avait eu, presque de près, si elle avait été plus entreprenante elle aurait pu l'avoir. Mais elle ne l'était pas. Les examens arrivèrent bien trop vite, entre les révisions et les dérobades habiles de son petit ami, et après les ASPICS, elle savait qu'elle n'arriverait jamais à approcher le cœur glacial du garçon qui avait fait battre le sien pendant cinq longues années pendant que James Potter lui tournicotait autour, à sa grande indifférence. Asher n'avait rien fait pour attirer son attention. Et elle était tombée amoureuse d'Asher. Pour le pire. Comme toutes les autres.

Juillet 2020.
Drapé dans son délire, Asher avançait lentement, transporté par le désordre et le chaos qui régnait autour de lui. Il avait échappé à la surveillance étroite du manoir Henley, et s'était enfui jusqu'à la ville en stop pour aller se défoncer allègrement à coups de produits moldus qui lui faisaient un effet... Inhabituel. Il avait la sensation de nager dans une eau trouble, glacée, tout en étant à l'air libre. Il y avait des gens autour qui s'envoyaient en l'air. Le monde semblait au bord de sa fin, le centre commercial accaparé par les jeunes était en miettes, comme si des zombies avaient attaqué en vague. Des couples s'envoyaient en l'air, et ça, ça l'angoissait un peu. Au milieu de la nuit, ce qu'il avait prit commença à le plonger dans des trips un peu plus bizarres que bizarres, et il se sentit partir, loin, de plus en plus, profondément. Un bruit sec le tira de ses pensées, et il sursauta comme une bête traquée. Le reste... Restait à la postérité, comme on dit. Une fille s'était écrasée sur lui, un type l'avait frappé, et tout avait dérapé dans un tourbillon de couleurs et terreur inexplicable. Il se souvenait avoir rit, beaucoup, alors que les jeunes moldus s'enfuyaient en tous sens autour de lui, tétanisés, et il voyait juste des lumières, des ombres, il sentait un froid sortit de nulle part et...



Musique |
Août 2021.
Assis sagement dans sa cellule, Asher pensait. Les yeux fermés, le sang glacé dans ses veines, il se laissait porter par des choses abstraites dans sa tête. Un médico-mage avait dit que c'était à cause de la drogue moldue, que ça avait fait quelque chose à son système neurologique. Au fond, tout le monde savait bien que c'était simplement parce qu'il était cinglé, parce que quelque chose clochait. Ce qu'on ne savait pas, c'était quoi. Johnson Henley était un homme parfaitement normal, maniéré, éduqué, et son fils partait totalement en vrille. Parce qu'il ne l'avait pas élevé, ou parce qu'il l'avait reprit avec lui, les avis différaient. La prison d'Azkaban fut le réceptacle des nouvelles crises de larmes d'Asher. Roulé en boule dans un coin de sa cellule, les mains plaquées sur les tempes, il pleurait en reniflant, sans faire trop de bruit, luttant avec la rage du désespoir contre les images que les détraqueurs décelaient en lui. Des images, des voix, des cris qui refusaient de s'en aller. Il arrivait qu'il se mette à hurler dans son sommeil fragile, aussitôt tiré de ses songes à grand coups de pieds par les rares gardiens sorciers de l'endroit. Il fallait bien quelqu'un pour faire l'intermédiaire entre le ministère et eux.
Il captait les murmures terrifiés des nonnes, leurs regards effarés, les promesses de repenti en Enfer, les suppositions quant à la paternité diabolique qu'il avait peut être. Il revoyait le beau visage de Leah, il entendait les rires de James Potter et les moqueries des Serpentards. On ne sait jamais vraiment ce qui nous fait, ou nous a fait du mal. Jusqu'à Azkaban. Il semblait que rien ne pouvait résister à cette prison. Rien. On y survivait, disaient les détenus de longue date. On en sort jamais vraiment. Deux ans après sa détention, Asher se réveillerait encore en hurlant de terreur dans ses draps trempés de sueur.

Février 2021.
Il avait dix huit ans. Quand on vint le chercher pour l'acheminer vers le tribunal, Asher n'était plus que l'ombre d'un homme. Le défi qui vibrait dans ses yeux s'était terni, n'y demeurant que par habitude. Dans sa cellule de tribunal, il reçu une seule visite. Celle de Leah Thompkins, étudiante à l'hôpital Sainte Mangouste, rayonnante, en couple avec adorable ex Poufsouffle qu'il voyait au bout du couloir attendre la belle blonde. En arrivant, elle le trouva assis dos au mur, la tête renversée, perdu dans les méandres de la prison pour sorcier la plus redoutée au monde. Elle l'appela doucement, de sa voix fluette et futée à la fois, tressaillit quand il posa son regard défait sur elle. Mais elle aurait juré voir quelque chose se rallumer l'espace d'un instant. Hey, Leah... Tu as l'air en pleine forme, rat de bibliothèque. Un rire bas secoua la jeune femme, et elle posa sa main sur les barreaux, se trouvant toujours aussi éperdument fascinée par le garçon brisé en face d'elle. Ash... Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Il y a eu tant de morts... Tu as.. Tu a tué trois Aurors qui essayaient de t'arrêter, ils disent que tu étais incontrôlable mais pourtant tu es nul en sortilèges ! Il y eut un silence, long, rampant, pendant lequel il promena ses deux mains sur son visage cerné et dans ses cheveux trop longs. Parce que.. Je le voulais, Leah. Je suis pas celui que tu vois en moi. Je le voulais, et j'avais déjà voulu tuer avant, d'ailleurs mon premier meurtre j'avais huit ans et demi. Va t'en, Leah... S'il-te-plait. Le sanglot qui résonna dans le couloir aurait pu lui briser le cœur, s'il en avait eu la faculté.
Elle resta là pourtant, près de sa cellule, jusqu'à ce qu'on vienne lui remettre les fers pour l'emmener dans la salle du tribunal. Et elle lui vola un baiser, juste là, juste comme ça, avant qu'on ne lui demande de répondre de ses actes ignobles qu'il ne regrettait pas. Il entendit son petit ami gronder au fond du couloir, ressenti une pointe de déchirement quand elle recula, un sentiment de profonde détresse qu'il n'avait pas remarqué jusque là mais qu'elle avait comblé l'espace d'un baiser. Il se sentit frissonner quand elle s'éloigna, glissant sa main sur son épaule puis le long de son bras en reculant. C'était surréel, comme un film qui tourne mal, et la douleur l'étouffait, le pliait, l'empêcher de voir correctement. Il lui fallut un effort pour arriver dans la ligne de mire de l'assemblée de sorciers venus le juger sans une larme, son sourire fou placardé au visage, les yeux brillants de folie vengeresse.
Un masque, encore, juste un de plus avant le suivant. Sa vie semblait s'enchaîner ainsi, morne. Il croisa un regard bleu perçant, glacial, et sursauta imperceptiblement. C'était une femme. Sa porte de sortie. Et elle ne cessa de le travailler, le procès entier.

Musique |
Octobre 2021.
Elle s'appelait Katherina Van Volkenrath. Le danger, à l'état pur, qui jouait d'Asher comme on se joue d'une âme brisée prête à tout pour trouver le repos. Auror. Il détestait ce job, de tout son être, de toute son existence, au point d'en avoir parfois des nausées violentes le matin avant le travail. Il ne s'était pas vraiment rangé. Il fumait toujours, cigarettes moldues. Il écumait toujours les bars moldus de Londres, qu'il habitait à contre cœur aussi, dans un quartier tout ce qu'il y a de plus exempt de sorciers. Les soirs, il se blottissait dans ses couvertures comme un enfant fragile, et il fumait parfois jusqu'au petit matin qui l'emportait alors que ses yeux le brûlaient et il se réveillait une heure après, à peine à l'heure pour aller rejoindre son bureau. Le vilain petit canard chez les cygnes. Megan Floy, sa supérieure, était une véritable folle furieuse qui lui tapait sur le système et il ne se gênait pas pour le lui faire comprendre. Justin Martin le rendait dingue avec sa suffisance. Les filles étaient soient idiotes, soient flippantes. Il ne savait pas ce que la brune vipère du Magenmagot voulait de lui, pourquoi elle l'avait sorti du tribunal pour le proposer comme nettoyeur de sale boulot, mais elle avait sûrement autre chose en tête que de se faire un espion. Il y en avait plein, des comme lui. Tout ce qu'il espérait, c'est que c'était parce que son père l'avait demandé. Mais il en doutait. Personne ne savait comment il avait évité la peine de prison à vie, il l'avait compris en observant cette femme, en la scrutant heure après heure, jour après jour, semaine après semaine. Elle avait quelque chose en tête. Et dusse-t-il y perdre un peu plus dans la course, il trouverait quoi. De toute façon il perdrait quoi ? Sa liberté était restée tenir compagnie à son âme, au milieu de l'océan, là bas. A Azkaban.
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Dernière édition par Asher R. Valeska le Ven 18 Sep - 15:08, édité 3 fois
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