Le premier ministre n'avait pas arrêté une seule seconde et ce n'était pas pour son personnel qu'il faisait ça. Les papiers s'amoncelaient sur son bureau, des kilos et des kilos de paperasse qu'il regarda avec flegme alors qu'il prenait une pause bien méritée. Par moment, il avait envie de tout envoyer voler et de partir loin, très loin de toute responsabilité. Puis il se souvenait de combien il avait dut intriguer pour arriver jusque-là. Frottant son bras gauche en un tic qui était devenue dangereux, il regretta une nouvelle fois d'avoir pris des vacances avant de relire pour la centième fois une feuille couverte de caractère incompréhensible. Il allait offrir des cours d'anglais et d'écriture à tout le ministère s'ils continuaient de la sorte. Ce n'était plus possible.
Se levant pour classer un dossier, Asmaël appela sa secrétaire qui gloussa pour la millième fois de la journée. Un sourire en coin sur les lèvres, il lui fit un compliment sur sa tenue -qui n'avait pourtant rien de bien extraordinaire- avant de lui demander de faire venir dans son bureau Miss Floy. L'Auror allait avoir une bonne surprise et elle n'en serait pas déçue. Et même si c'était le cas, le premier ministre s'en contre fichait. Elle ferait ce qu'il ordonnait et tant pis si elle n'était pas d'accord. L'avantage d'être le premier ministre de l'Angleterre. Il obéissait à ses propres lois et n'en referait à personne. Pas même à Madame la Reine -béni soit son nom-.
Tapotant de ses ongles sur le bureau de bois brun, Asmaël attendait, pensant à cette blondinette qui refusait encore et toujours ses avances à son grand daim. Elle, il la voulait dans son lit. Mais elle refusait avec ses petits rires qui le faisaient partir sur un autre univers. Il la désirait ardemment mais rien n'y faisait. Et elle le mettait d'une humeur noire.
Un sourire apparu pourtant sur les lèvres du premier ministre alors que sa secrétaire faisait entrer Megan Floy. S'il n'avait jamais mis la blonde au sang pur dans son lit, il savait qu'il risquait ses couilles à essayer. Et il savait surtout qu'elle avait des informations sur lui qui les faisait jouer au chat et à la sourie en permanence. Pourtant, malgré tout, il l'aimait bien. Cette rage qu'elle avait lui plaisait et elle excellait dans son travail. Il lui tendit la main en la saluant avant de lui présenter le siège en face de son bureau, poli et souriant. Congédiant sa secrétaire, il se rassit juste en face de la blonde et posa ses mains sur le bureau, les doigts rapprochés et les paumes éloignées.
Je ne vous ai pas fait venir pour parler de la pluie et du beau temps Miss Floy. Comme la moitié du ministère doit maintenant le savoir, Mr Stan et moi-même avons décidé d'organiser un tournois inter maison à poudlard. Comme les épreuves dont nous avons décidé risque d'être dangereuses pour nos chères têtes blondes, nous voulons les meilleurs sur le terrain. Vous avez été choisie pour superviser les choses, avec sous vos ordre une équipe de dix Aurors. J'ai appris que vos frères et soeurs sont tout deux en âge de concourir. J'ose espérer que vous n'interviendrez pas pour les avantager.
Le brun ne la lâchait pas des yeux, cherchant dans son regard le moindre signe de refus possible. L'offre était alléchante et particulièrement importante pour sa carrière. Elle allait devoir y réfléchir à deux fois si elle refusait.
Rentrée au ministère depuis quelques heures seulement, épuisée, Megan comatait sur son rapport de mission. Les anciens Mangemorts qu'elle avait coincés l'avaient suppliée, avaient avancé des arguments complètement idiots qui avait simplement ricoché sur elle, et elle avait été contrainte d'en abattre un. Enfin, de le blesser sévèrement pour pouvoir le transporter, et il avait succombé à la blessure. Mais de toute façon, la marque sombre qui ondulait sur son bras était une bien assez grande preuve de sa culpabilité. Elle n'avait rien à se reprocher.
Les stylo griffonna quelques lignes, guidés par une main fébrile. Elle était dans un état second. Son esprit voguait d'un bout à l'autre du monde, plein de questions, quand la secrétaire du Ministre fit savoir qu'elle était mandée dans le bureau. Un lourd soupir déchira ses poumons, et elle vérifia sa tenue.Une petite robe blanche qui se terminait de bleu, trompe l’œil d'un short sous un tee shirt, et des escarpins turquoise. Elle était parfaite. Ses cheveux étaient noirs, longs, pour le compte de sa dernière mission. Elle se leva à contre cœur, et suivi la jeune femme. Que pouvait bien lui vouloir Johanson encore ? Diantre, elle venait juste de rentrer !
Elle ondula dans le bureau sans un mot, hautaine, un peu furieuse sur les bords. Elle avait besoin de terminer son rapport tranquille, de rentrer chez elle couper ses cheveux et retirer cette teinture affreuse et prendre des vacances. Après trois mois au large, c'était bien normal. Elle n'avait pas revu sa famille, en plus. Elle répondit quand même à la poignée de main, et s'assit en face du ministre mesurément, comme le voulait son éducation. La proposition, par contre, brisa la glace du masque de l'Auror. Un tournois ? Avantager ? Mais..
Un tournois ? Si je vous vous comprends bien, vous allez autoriser quatre élèves de l'école Poudlard à s'affronter sur trois épreuves... Diriger les opérations est dans mes cordes. Quand à mon frère et ma sœur, croyez moi, il n'y a pas de risque. Il est bien trop trouillard pour se lancer la dedans, et si par le plus grand des miracles ma sœur était choisie pour représenter sa maison, je me ferais un plaisir de la voir choir. dit-elle, froide à nouveau.
En vérité, elle avait peur. Elle n'aimait pas Ruby, enfin pas beaucoup et la considérait comme déshonorant la maison mais ne valait il pas mieux Ruby que Terrence, le violeur ? Lui mettait bel et bien les Floy en danger. Elle ne montra rien cependant de son trouble, ravie de retourner à Poudlard. Les lieux lui manquaient. Malgré ses affections personnelles, elle n'aiderait personne, c'était dans sa personnalité.
Si je puis me permettre, quels sont les Aurors que l'on m'a affectés ? Est-ce que j'ai déjà travaillé avec eux ? demanda-t-elle, professionnelle, ressaisie. Il ne s'agissait pas de se ramollir. Ça allait être fascinant !
Asmaël sourit aux paroles de la jeune femme. C'était surtout pour son frère qu'il s’inquiétait. Sa sœur était chez Serdaigle et il avait prévenu sa fille : si elle n'était pas choisi, elle allait le sentir passer. Evengeline avait peur de lui, malgré qu'elle se comporte comme une adolescente et qu'elle hausse la voix en permanence en sa présence.
Le premier ministre pencha la tête sur le côté en signe de compréhension avant de sortir de la pile de paperasse le papier expliquant toute la mission, la teneur des épreuves et bien entendue, le nom des Aurors choisie. Celui de Megan trônait en haut de la liste avec une image d'elle. Les visages des autres n'étaient pas affichés mais ils faisaient tous partie de son service alors il espérait qu'elle les connaisse, au moins de nom. Et elle avait déjà travaillé avec Justin Martin.
Bien entendu, il est clair que les épreuves doivent rester secrète jusqu'à ce qu'elle soit révélée aux candidats. Le regard du premier ministre était sans appel. Si jamais les élèves de Poudlard venaient à savoir... Vous n'étiez surement pas à l'école lorsque le dernier tournois inter école a eu lieu mais vous avez surement entendu parler des éléments qui s'y réfèrent. Vous comprendrez donc que la sécurité de cet élément nous tient terriblement à cœur ? Et c'était un euphémisme. Asmaël espérait que la prochaine fois, Beaubaton et Dumstrang répondrait à l'appel. Les tensions entre les maisons étaient déjà bien trop féroces sans avoir besoin de ce tournoi.
Si l'idée tournait dans les têtes du premier ministre et du directeur depuis longtemps, ils avaient attendus que les enfants du trio quittent l'école pour le lancer. Les Potter et autre Weasley avaient bien trop souffert et il n'avait pas envie que cela recommence pour eux.
pour ce qui est des rapports sur les faits et gestes des étudiants, vous en référerez à Mr. Potter. Et bien entendue, vous êtes, ainsi que vos collègues, en congés jusqu'au 30 Octobre. Je veux que vous preniez vos quartiers un jour avant le lancement officiel du tournoi. Des appartements auront été loué pour cinq d'entre vous à Pré au lard mais vous et quatre de vos collègues resteront à Poudlard même.
Megan prit le dossier, stoïque, et le parcouru du regard. Tous des gens compétents, à première vue. Mais sur l'un des noms, son cœur loupa un battement et reprit à un rythme enragé. Lui ! Il ne pouvait lui mettre quelqu'un d'autre, c'était une blague ?! Elle releva un regard courroucé sur le Ministre, furieuse, et reposa le dossier fermement. Il parlait comme un perroquet, semblant la prendre pour une espèce de débutante. Ça lui donnait envie de frapper.
Elle décroisa ses jambes et les croisa dans l'autre sens. Ses ongles parurent un instant très intéressants, et elle adressa un sourire faux et froid à l'homme en face d'elle quand il parla de sécurité. Avait elle l'air d'une débutante ou d'un élément sujet à bâcler le travail ? C'était vraiment une honte qu'il lui fasse un tel sermon. Il y avait bien longtemps qu'elle n'était plus débutante dans le milieu. Et en plus il lui collait Martin aux basques, dans un château rempli d'étudiante ! Peau de vache.
Si vous y tenez, ce sera fait comme vous l'entendez Monsieur le Ministre. Je me référerais donc uniquement à Mr Potter afin d'éviter tout risque de fuite, et il vous transmettra. Je me rendrais sur les lieux un peu en avance, je ne veux pas rien laisser au hasard. Mon lieu de congé je le précise, sauf votre respect, ne vous sera pas divulgué et veuillez ne pas me faire suivre. Qui restera à Pré-au-Lard ?
Pitié, que Martin ne soit pas à Poudlard avec elle, par pitié elle n'aurait pas la patience de gérer des dizaines d'étudiants échauffés, des créatures dangereuses, et un collègue incontrôlable. Son index et son majeur pincèrent le haut de son nez, et elle soupira vaguement. Elle en avait déjà mal au crâne. Pourquoi est-ce que ça tombait sur elle et pas Potter et ses équipes, en plus ? Traumatisme du souvenir pour l'Auror ? Dieu qu'elle aurait voulu ne pas y aller. Elle n'avait aucune envie de voir Terrence et Ruby chaque jour que Merlin fait. Mais quel choix avait elle ? Aucun, à vrai dire. Seulement celui d'obtempérer sans discuter. Chienne de vie.
L'Auror ne se rendait peut-être pas compte. C'était du moins ce qu'il sembla au premier ministre alors qu'il la voyait si sûre d'elle. C'était certes moins dangereux quand lorsqu'ils avaient ouvert le tournois aux étudiants étrangers, mais les tensions entre les maisons risquaient d'être beaucoup plus dangereuses que n'importe quelles créatures magiques. Les champions auraient intérêt d'être surveillés comme du lait sur le feu. Et Evengeline étant obligatoirement la championne de Serdaigle, Asmaël refusait que sa prunelle ne subisse les dangers des autres étudiants.
Votre lieu de congé ? Le ministre eut un petit rire avant de répondre : Bien entendue qu'il ne concerne que vous. Je parlais de votre lieu de vie pendant toute la durée du tournoi. Resterons à Pré au Lard Miss Stone, Miss Clark, Miss Smith, Mr Johns et Mr Davis. Les autres vous accompagneront à poudlard.
Le ministre chercha quelques secondes dans ses papiers avant de sortir le dernier élément du dossier qu'il avait oublié d'ajouter. Regardant les visages qui lui faisaient face, rangés par maison et par année d'étude, il le tendit à la jeune Auror.
Voici la liste de tous les étudiants de l'école ainsi que des professeurs. Ceux marqué d'une croix rouge sont à surveiller et les enseignants marqués d'une croix bleu sont ceux qui installent les dites épreuves. Soyez certaine qu'ils se feront un plaisir de vous aider.
Un léger sourire naquit sur les lèvres d'Asmaël alors qu'il la regardait et qu'il lui tendait, en dernier point, son contrat. De toute manière, qui aurait été assez fou pour refuser un post aussi planqué ? Rester à Poudlard à patrouiller, pour beaucoup, c'était des vacances bien moins dangereuses que de courir après d'ancien mage noir à la puissance non négligeable. Les étudiants de Poudlard n'étaient que des enfants et aucun ne pouvaient arriver à la cheville des dangereux criminels qui faisaient la journée des aurors. Megan avait juste à signer.
Un long soupir plein d'agacement franchi les lèvres de l'ex Serpentard, et elle changea à nouveau le sens de ses jambes croisées. Ce n'était pas possible, c'était une blague. Martin était avec elle, et cette espèce d'idiote trop curieuse et trop gentille d'Hedvig aussi. En plus de la miss invisible et de madame la mère de Tyler Swan l'élément libre. La bonne plaisanterie. Il n'aurait pas pu lui donner une vrai équipe, si la sécurité comptait tant que ça à ses yeux ? Elle n'avait pas signé pour faire du baby sitting !
Ses doigts passèrent dans ses cheveux, qu'elle avait tellement hâte de couper, et elle retint un grincement de mâchoire. Elle était furieuse.
C'est pourquoi contrairement à l'an dernier j'aimerais que les imbéciles du Département des Mystères ne me filent pas le train, monsieur le Ministre. cingla-t-elle. Merci pour votre équipée sauvage, ce sera parfait pour du baby sitting à plein temps.
Comme toujours, elle poussait loin, impertinente au possible, mais elle avait horreur de s'écraser. Il y avait quatre ans maintenant qu'elle supportait d'être filée sans rien dire, mais elle en avait assez. Quant aux missions pourries de ce genre, elle aurait bien aimé qu'on cesse de les lui attribuer. Elle était la meilleure de sa génération sur le terrain, elle le savait, mais pas pour garder une bande de gosses en émoi occupés à se manger le nez.
Je doute avoir besoin d'aide, mais merci pour le dossier. dit-elle. Elle capta le prénom et le nom de son frère sur le papier, et grimaça. Evidemment. Soyez certain cependant qu'il n'y aura pas de faux pas du à mes affiliations. Mon propre père ou vous même pourriez être un ennemi que vous ne vous en sortiriez pas. Puis-je disposer à présent ?
Ses dents grincèrent une fois de plus, et elle changea de position sur sa chaise pour détendre ses muscles. Vraiment, c'était incroyable. Un équipe d'imbéciles, doublés de prétentieux, et c'était eux qui iraient dans le château ? Tout était à l'envers. Comment était elle censée faire son boulot dans ce genre de conditions, au juste ?
Le premier ministre ne sortie pas de ses gonds aux paroles insolentes de l'Auror et aucun des traits de son visage ne bougèrent. Il continuait à sourire, parfait politicien. S'il était arrivé jusqu'ici, c'était parce qu'il était capable du pire comme du meilleur mais surtout car il ne montrait jamais rien de ce qui pouvait le transpercer. Et sa chère Evengeline avait hérité de son père dans la glace qui contrôlait son coeur. De son père et de sa mère bien entendue. Car la terrible autrichienne était encore pire que le premier ministre dans les secrets qui l'entouraient.
Je vous demanderais de signer votre contrat et vous pourrez partir.
Le brun ne perdait pas le Nord et la jolie blonde -actuellement si brune- était celle en qui il avait le plus confiance pour cette mission. Qu'importe qu'elle ait tant de caractère. Cela faisait son charme mais surtout, cela la rendait bien moins corruptibles que la majorité des Aurors.
Quand à vos collègues. Ils ont tous passés des tests qui les déclaraient parfaitement aptes pour ce genre de mission. Je ne serais vos répétez combien la sécurité est importante pour nous. La présence d'animaux aussi dangereux que des chimères aux alentours de poudlard est à surveiller comme du lait sur le feu. Les étudiants peuvent se montrer plus stupides encore qu'on le penserait possible.
Et ses abrutis de gryffondors étaient si audacieux qu'ils seraient capables de tomber nez à nez avec les chimères et essayer de les affronter. Cette année, le ministère ne voulait aucun risque. Et le ministre comme le directeur de poudlard étaient totalement d'accord l'un avec l'autre. Les établissements étrangers devaient revenir dans quatre ans pour un nouveau tournoi. Si celui ci faisait assez de bruit, ils supplieraient pour que cela arrive.
La jeune Auror eu une exclamation dédaigneuse, et elle se leva vivement avant d'apposer sa griffe en bas du contrat, clairement furieuse. Aptes ? Aptes ?! Ce n'était qu'une prétentieuse, une imbécile incapable d'assumer sa vie, une débutante et un horrible connard. Elle n'allait pas laisser le ministre la réduire à ce point au rôle de chef des bras cassés. Au moindre reproche, elle plantait la mission. Hors de question de travailler dans des conditions déplorables.
Des tests ? Monsieur le Ministre, dehors, ce n'est pas un test ! Vous me collez un ahuri obsédé sexuel aux basques, lâché dans un château rempli de jolies demoiselles oisives et fascinées par les Aurors dont votre fille ! En plus d'une gentille petite fifille, d'une autre complètement à la ramasse dans sa vie, et d'une troisième qui passe son temps à vérifier sa coupe de cheveux ou à mettre son nez dans les affaires des autres ! Excusez moi, mais si ça foire, je vous plante ! Il n'est pas question qu'on me reproche un échec vu l'équipée sauvage, merci bien ! Quand aux étudiants, j'ai été étudiante moi aussi et je connais bien les tensions de Poudlard, ne me parlez pas comme à une débutante, je sais où je vais. Le problème, c'est que j'y vais avec des boulets aux pieds ! cracha-t-elle, furieuse.
Sans prévenir, elle tourna les talons, rageuse, et bouscula au passage la pauvre secrétaire attirée par sa voix sèche. Elle avait crié, sans doute. C'était devenu un réflexe, elle s'énervait, elle hurlait, et puis elle envoyait tout balader. Dans ses doigts aux jointures blanchies, elle serrait les dossiers. Non mais vraiment ! Des chimères ! Et pourquoi pas faire revenir des dragons la prochaine fois pendant qu'on y était ?
Elle claqua férocement la porte derrière elle, et rejoignit son bureau pour le ranger rapidement, pressée de filer hors du ministère. Théa Hedvig croisa son regard et lui adressa un sourire gentil, qui lui arracha un grondement furieux. Cette crétine ! La mission n'allait pas être facile, ainsi entourée. Mais Johanson verrait bien. Ce n'était plus son problème. Ce n'était pas elle qui avait fait les équipes. Qu'il assume.
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Sam 27 Juin - 20:04
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