Avatar : Barbara palvin Love you for a thousand years : Statut de sang : Pur Messages : 40 Date d'inscription : 03/06/2015
Sujet: Une histoire de magie [Arlina] Lun 22 Juin - 14:25
Une histoire de magie
- feat. Arlina J. Shänn -
La journée avait été longue pour la jeune Johanson. Les cours s'étaient déroulés de la même manière mais elle sentait au plus profond de son coeur qu'il allait se passer quelque chose. Et la sorcière se trompait rarement. La fille du premier ministre rangea dans son sac son manuel de défense contre les forces du mal et sortie de la salle commune des Serdaigle sans un regard pour les premières années qui travaillaient et commençaient déjà à se plaindre du travail. Ses prunelles glacées se firent méprisantes alors que ses talons claquaient sur la pierre des couloirs. Saluant les tableaux, la demoiselle prenait tout son temps, en avance comme toujours. Perfectionniste jusqu'à bout des ongles, Evengeline semblait cette élève délectablement haïssable qui hante les couloirs du lycée. Une perfection glaciale qu'on rêvait d'approcher sans qu'elle ne semble en éprouver le besoin.
Le tissu de sa jupe claqua contre sa cuisse alors qu'elle se plaçait aux côtés des autres élèves de sa maison. Cour commun avec les Gryffondors. Evengeline leva les yeux au ciel. Génial. Cour commun avec les imbéciles trop courageux. Elle leur jeta un regard dédaigneux avant de s'assoir à côté d'une jeune fille de sa maison. Du coin de l'oeil, elle les regardait continuer à parler et l'un d'eux continua même alors que la professeur entrait.
Aujourd'hui vous allez travailler en binôme sur les sorts de défenses et d'attaques. Et je veux que vous vous mélangiez c'est compris.
Si les Serdaigles ronchonnèrent, les Griffondors n'en furent que plus contents et Evengeline leva les yeux au ciel. Repérant une tignasse blonde qu'elle avait déjà croisé quelques fois dans les couloirs, elle s'approcha d'Arlina si ses souvenirs étaient exacts. La fille du premier ministre posa sur elle ses prunelles de givres avant de lui demander :
On se met ensemble ?
Ou pas. Mais la réponse avait intérêt d'être positive. La brune n'acceptait que rarement les refus et encore moins lorsqu'ils venaient d'une Gryffondor. Une fois de plus, elle se promit que c'était la dernière fois qu'elle les traitait comme des moins que rien et elle alla même jusqu'à accorder un sourire. Qui pour une fois n'avait rien de glacial. Elle pouvait s'estimer heureuse, elle n'était pas prêt de revoir ça. Evengeline était un modèle de congélation efficace.
Désertant la salle de commune des Gryffondors, les élèves de sixième année se ruèrent dans les couloirs en riant et chahutant, ravis d'aller en cours de Défense contres les Forces du Mal, leur matière préférée bien entendue. Enfin, de beaucoup d'entre eux. Celle D'Arlina par exemple, c'était Potions, parce qu'elle pouvait y apprendre plein de choses pour préparer des élixirs étranges et agaçants pour son entourage. Elle connaissait tous les secrets du château, au détriment du pauvre gardien, et à la joie de ses camarades à la recherche d'une combine. Elle arrangea distraitement ses cheveux avant de s'asseoir, un petit peu en avance rapport aux autres. Les Serdaigles -ces pètes secs !- étaient déjà presque tous arrivés. Pathétique ! Vraiment pas de vie hein...
Le professeur ouvrit la porte arrière de la salle, et les chuchotements discrets des élèves de la maison bleu et bronze s'évaporèrent comme neige au soleil. Les rouge et or, eux, n'en tinrent aucun compte et continuèrent à papoter joyeusement, indifférents à ce que pouvait bien bavasser leur professeur. Il leur fallait un temps d'adaptation, quand même ! Arlina avisa Evengeline Johanson du coin de l'oeil, et plissa le nez. Cette fille, avec ses grands airs, là ! Non mais sans rire, elle se prenait pour qui ? La blonde secoua la tête, et entendit vaguement le prof parler de binômes et de mélanges. Attendez... Oww, yesss ! Enfin de quoi faire rager les pètes secs ! Elle aurait pu embrasser le prof.
Une de ses amies lui demanda avec qui elle comptait se mettre, et la blonde haussa les épaules, elle s'en fichait. Mais quelqu'un l'avait devancée, et elle manqua sursauter quand la fille du ministre lui adressa la parole. Depuis quand elle avait bougé en plus ?
Heu... Oui. Si tu veux, oui.
De quoi ?! Mais il lui prenait quoi à celle là, d'un coup, pourquoi elle ? Arlina répondit gentiment au sourire de la jeune fille, sincèrement désarçonnée. Là, c'était vraiment bizarre alors soi la serdaigle avait des intentions cachées, soit.. Elle ne savait pas quoi d'autre. Mais bon, un effort, allez ! La chaleur gryffondorienne, courage !
Evengline la détailla de haut en bas, évitant de pincer les lèvres comme à son habitude. Arlina avait sa réputation, comme la brune avait la sienne. Le feu et la glace s'affrontait mentalement et pourtant, la jeune sang pure se devait d'être gentille avec tout le monde. L'insigne de préfète qui brillait sur sa poitrine l'obligeait à de gentil mot avec les gens de sa maison mais pas uniquement. Car s'il était facile pour elle de l'être avec les bleus et argents, c'était bien plus difficile avec les imbéciles de chez Gryffondor. Elle les méprisait au plus haut point, ça, ce n'était un secret pour personne. Si bien que de nombreuses prunelles s'étaient écarquillées quand elle était allée d'elle-même jusqu'à la rouge et or.
Tu préfères attaquer ou défendre ? Enfin... tu connais les sorts au moins ?
Voilà qu'elle redevenait cassante dans ses paroles, redevenant la très connue Evengeline Johanson. Qui n'avait rien d'un ange si on en croyait les rumeurs. Elle n'était pas comme ses petites pestes de Serpentard mais cette glace qui brillait dans son regard semblait avoir conquit son cœur et sa langue. La brune n'était pas méchante. Juste semblable à ses prunelles et à sa maison. Travailleuse, incroyablement intelligente et terriblement hautaine. Et n'acceptant le contact de personne d'autre que de ceux qui arborait fièrement les couleurs bleus de la plus intelligente des Fondatrices. Le choipeaux n'avait pas réfléchit longtemps. A peine avait-il touché la longue chevelure de celle qui était une enfant qu'il avait crié Serdaigle dans la grande salle.
Les doigts de la sorcière attrapèrent sa baguette alors qu'elle attendait que la rouge et or lui réponde. Le crin de licorne pulsait dans le bois d'if, comme un coeur vivant qui venait supplier sa propriétaire de le laisser lancer mille sorts. Mais Evengeline ne laissait rien de cette baguette contrôler sa personnalité trop glaciale. Le bois d'if était une des symboliques les plus puissantes de la mort. Et cette même baguette avait été fléau de trop de vie.
La gentillesse naturelle d'Arlina s'envola à l'instant même où les yeux glaciaux de la brune longèrent son corps. Ses muscles se tendirent machinalement, et mordit sa langue de ses molaires, furieuse. De quel droit est-ce qu'elle la regardait comme ça celle là ! Elle se croyait où ? Ça lui donnait envie de lui arracher la tête, à cette mademoiselle je-sais-tout terriblement imbue d'elle même ! C'était facile pour elle d'être jolie, sérieuse, bien vue : c'était la fille du ministre alors tenez, ni plus ni moins allons !
Vaut mieux que je défende, vu comment ça commence entre toi et moi ça pourrait mal finir si j'attaque ma jolie. cracha-t-elle entre ses dents.
Garce. Melissa lui souffla discrètement de se calmer, et elle se retint de se tourner vers son amie pour lui crier de se mêler de ses affaires. Il y avait cinq ans qu'elle haïssait cette fille du plus profond de ses viscères, exécrait ses airs supérieurs et vomissait ses remarques sur sa maison ou le sang. Elle n'avait pas toujours été préfète, et pour Arlina, elle n'avait jamais été parfaite non plus. Aujourd'hui, Tyler n'était plus là pour la raisonner. Il lui trouver quoi à la coincée d'ailleurs celui là aussi ?
La rouquine gryffondor laissa tomber l'affaire, et la blonde se serrèrent sur sa baguette, qui la reflétait si parfaitement. Ventricule de dragon et prunellier, alliage parfait pour laisser ressortir son caractère explosif et déterminé. Elle recula de quelques pas, furieuse, et se força à calmer ses nerfs. La dernière fois qu'elle avait faire ce genre d'exercice avec quelqu'un qui lui sortait par les yeux, c'était avec son cousin Terrence en quatrième année et elle avait fini par lâcher sa baguette et lui sauter dessus pour le rouer de coups, folle de rage après une remarque sur ses parents. Oui, sa mère était une cracmol exilée d'une famille de sangs purs et son père un moldu et alors ? Elle l'avait tellement haï ce jour là qu'elle en avait pleuré. Elle avait pris trois mois de retenues deux fois par semaines. Mieux valait pour elle qu'elle ne réitère pas cela sur la fille du ministre, elle risquait l'exclusion. Alors elle prit une grande expiration, se positionna correctement et fixa son attention sur les mouvements, la respiration, le regard d'Evengeline. Elle savait se défendre, mieux qu'attaquer. C'était sa chance de paraître à la hauteur de cette pimbêche, et elle ne faillirait pas. Elle avait déjà son sortilège au bout des lèvres, sa baguette vibrant à peine de magie. A nous deux, pète sec.
Si elle avait pu, là, tout de suite, elle l'aurait éventrée dans les pires douleurs. Elle lui aurait arraché la tête et aurait shooté dedans de toutes ses forces. A la place, Evengeline n'eut aucune réaction et se contenta de regarder la jeune femme comme si de rien n'était, toujours aussi glaciale. pas l'ombre d'un sourire victorieux, pas l'ombre d'une pique qui se dessinait sur le bout de ses lèvres pulpeuses. La bleue et argent restait de marbre là où la Gryffondor en aurait perdu son sang froid. C'était une énième raison qui faisaient qu'elle les méprisait autant. Ils étaient incapables de réflexion, se contentant de foncer dans le tas comme des bourrins. Des sous fifres. Voilà le seul rôle qu'ils pouvaient endossés à merveille.
Bah au moins tu sais faire quelques choses. Tu veux une image ? demanda-t-elle sans le moindre sourire, se contentant de son regard éternellement glacial. Quelqu'un y avait-il un jour vu l'once d'une chaleur ? Non, c'était bien trop lui demander.
Evengeline écouta calmement les derniers mots de la professeur en élève bien sage et ses prunelles de givres se tournèrent vers la jeune femme. Elle regarda sa vis-à-vis sans que son visage ne trahisse le moindre marque de sa réflexion, si ce n'était cette petite veine à peine visible qui battait à la naissance de sa longue chevelure ramené en tresse en épis sur son épaule. La Serdaigle ne maitrisait pas encore les sortilèges informulés et pour cause, ils allaient les aborder cette année seulement. Bientôt, elle pourrait jeter ses sorts sans prononcé le moindre mot. Bientôt.
Locomotor Wibbly
Le sortilège jaillit de la baguette de la sorcière alors qu'elle n'avait rien laissé prévoir de sa future attaque. La prof aurait hurlé si elle avait sut quel sort avait été lancé mais heureusement, dans le brouhaha des sortilèges lancés, elle n'entendit pas le maléfice de Jambencoton. Sur lequel Evengeline avait laissé un sourire satisfait étirer ses lèvres pulpeuses. Arlina lui sortait par les yeux avec cette humeur qu'elle avait envie de frapper.
Elle allait la tuer. C'était tout ce à quoi elle pensait, la haine sourde pulsant dans ses veines seconde après seconde. Elle voyait au bout de sa baguette crépiter parfois un étincelle bleue, mais tout ce qu'il y avait dans son champ de vision c'était cette garce coincée avec sa jolie petite tresse et ses airs suffisants qui lui donnaient envie de vomir. Elle était prête, elle pouvait bien y aller avec ses sales remarques et son visage bien mignon mais elle n'arriverait pas à la toucher, ça elle se le promettait. Elle avait toujours été la meilleure en duel pour voir bouger les lèvres de l'adversaire avant même qu'il ait terminé sa formule et le jour où ils apprendrait à maîtriser les sorts informulés, elle travaillerait plus dur encore pour palier à ce détail. Jamais elle n'accepterait de ne pas savoir se défendre. C'était la base, la base de tout si on voulait rester en vie. Sa cousine le lui avait toujours appris. Et elle, c'était une Serdaigle comme cette petite pute de Johanson.
Protego !
Le sortilège ricocha contre l'autre, éclatant en étincelles stériles, lancés au même moment. Elle sentait trembler son bras, chargé de colère, bien forcée de contrôler son envie de lui sauter dessus ou de lui crier ses quatre vérités. A jouer comme ça de son nom, de sa jolie petite face de caniche royal bien dressé auprès des garçons, cette garce là elle aurait pu lui faire avaler sa tresse après la lui avoir coupée. Et Tyler qui la reluquait à la rentrée quoi, non mais.. Mais ! Elle échappa un petit cri rageur, et Melissa revint à la charge pour lui prendre le bras et lui chuchoter de se calmer avant que le prof regarde. Trop tard, malheureusement, seul son meilleur ami arrivait à calmer son tempérament de feu.
Laisses moi tranquille Mel, j'vais lui arranger le portrait moi à cette connasse !! hurla-t-elle, ceinturée bien vite par Joe et immédiatement dévisagée par le prof. Qu'est-ce que vous avez dit ? articula-t-il au bout la salle.
Ça sentait le roussi, tout bonnement. Elle marmonna un "Rien" très peu convaincu, tourna le dos aux autres, et alla s'asseoir au fond de la classe, défiant l'enseignant de venir lui chercher des noises avant la fin du cours d'un regard glacial. En plus elle avait essayé de lui jeté un sort de.. Non mais sans rire bon sang et c'est ça qui s'appelait supérieure !! Et que les garçons adulaient ?! Elle en devenait dingue. Un jour, oui un jour, elle lui ferait ravaler sa face de loutre à cette fille pourrie !
Les lèvres d'Evengeline se tendirent sur un nouveau sourire, aussi glacial que d'habitude et particulièrement dangereux pour l'armée en colère de gryffondor qui lui faisait face. La brune n'avait que très peu d'ami. Elle disait toujours qu'elle n'en avait pas besoin. En ce jour, elle se rendait contre que seul face à cette armée de lion en colère, elle semblait pauvre petite victime. Son visage se marqua d'un air horrifié devant la menace de la rouge et or et ses grands yeux bleus laissaient apparaitre une peur totalement feinte que personne d'autre qu'Arlina ne voyait dans toutes la beauté de ce mensonge. Un de plus qui glissait dans ses veines avec la même force que pouvait le faire ceux des Serpentards.
J'entends vos excuses immédiatement Mademoiselle Shänn.
La voix de la professeur avait claqué dans l'air saturé de la salle de défenses contre les forces du mal alors qu'elle s'approchait de la sang mêlée. La retenue pointait presque finement le bout de son nez mais avant que l'enseignante ou que la Gryffondor aient pu ouvrir la bouche, Evengeline déclara, d'une voix qu'elle rendit la plus chaleureuse possible.
Ce n'est pas la peine Madame. Elle n'a rien fait de mal. Nous allons simplement recommencer le travail n'est ce pas ?
La professeur inspira légèrement avant de jeter un regard mauvais à la Gryffondor et d'ordonner la remise au travail immédiates. S'approchant de sa camarade de l'instant sans un sourire, Evengeline vient lui glisser à l'oreille : Tu ne perds rien pour attendre. Et je te jure que je vais te donner des raisons de vraiment m'en vouloir. La visage de la belle Serdaigle ne laissait rien imaginer des mots qu'elle venait d'énoncer. Elle était passée pour une gentille demoiselle aujourd'hui, la seule chose qui lui manquait. Ils pourraient tous croire que derrière la glace se cachait un coeur.
On reprends ? demanda-t-elle à la rouge et or en lui tendant la main, comme si elle n'avait jamais énoncé la moindre parole.
Reprenant son visage sans le moindre sourire et ses airs de princesses des neiges, Evengeline attendit patiemment que la blonde se replace pour attaquer de nouveau avec un gentil stupéfix qu'elle lui laissa le temps de voir, jouant de ses nerfs comme un chat avec une pelote de laine. Elle avait le pouvoir aujourd'hui. Et elle était prête à en jouer. Pour la seule fois de sa vie, c'était elle qui contrôlait.
Elle allait arracher la tête de la prof, de Melissa, de la garce, de Tyler en sortant, de tout le monde. Parfois, elle se disait que ça avait été un très mauvaise idée de demander à Ruby comment on pouvait s'entraîner à devenir un Animagus, parce que son tempérament déjà bien trempé en avait prit encore un coup. Elle rêvait les nuits de planter ses crocs dans la gorge d'Evengeline, de la secouer sauvagement jusqu'à ce qu'elle soit inerte. Ruby disait que ça passerait, mais ça ne pouvait pas passer, pas tant que Tyler la regarderait avec envie et qu'elle n'arrêterai pas de se la jouer si maligne. Personne n'aimait cette fille, est-ce qu'elle s'en rendait au moins compte ?
Elle ne répondit pas à la menace de la brune, para son sortilège sans forcer et barricada ses émotions jusqu'à la fin de la séance, fulminant de rage au fond d'elle même. Quand enfin la professeur leur demanda de ranger ses affaires, et se rua sur son sac, y rassembla tout à la va vite et passa à côté d'Evengeline.
Je ne te conseilles pas de me chercher des problèmes Johanson. Terrence rêve de te plaquer dans un coin de mur pour te faire ravaler ta fierté, ne me donne pas de raisons de vouloir qu'il le fasse. Par contre je suis tout à fait enclinte à ce qu'on s'explique sérieusement parce qu'en effet, je pense que la comédie à assez duré. A toi de voir. glissa-t-elle d'une voix aussi polaire que ses cousins, pleine de haine fière et dangereuse.
Le choixpeau avait voulu l'envoyer à Serpentard pendant quelques secondes avant de déceler en elle quelque chose de plus. Elle avait cette part venue de sa famille maternelle, et ça ne pouvait pas lui nuire quand il s'agissait d'haïr. Elle quitta la salle avec deux heures de retenues, mais sans regrets. Si Evengeline avait quelque chose à lui dire, elle savait où la trouver. Sur les barrières du pont, au dessus du vide, là où elle s'asseyait toujours quand elle voulait être seule. Evengeline l'y avait déjà surprise une ou deux fois, et les horreurs qu'elle avait reçues par la tête pour ces dérangements ne pouvaient pas s'êtres effacés de sa mémoire si vite. La brune n'était pas forcément en tort. Il fallait qu'elles s'expliquent pour de bon, avant qu'il n'y ait de gros problèmes.
Evengeline ne rajouta rien, se contentant d'apprécier la rage qu'elle voyait dans les prunelles de la Gryffondor. L'atmosphère se réchauffait peu à peu et pourtant le coeur de le bleu et argent restait aussi froid que la mort. Elle lança sortilège sur sortilège, s'entrainant avec tout ceux qu'elle connaissait. En oubliant les impardonnables qu'elle avait apprit bien malgré elle. Le serdaigle ne pouvait que féliciter mentalement la gryffondor. Elle était douée en défense. presque aussi doué qu'une fille de sa maison.
Le cour se termina et alors que la belle brune allait récupérer son sac, elle se retrouva face à la blonde qui lui glissa à demie voix des mots qui la firent trembler. Si Arlina dut voir l'éclat terrifié qui passa dans les prunelles de la brune, elle n'en laissa rien voir et se reprit très vite. Evengeline était un glaçon et les glaçons ne laissent jamais voir leurs émotions, enfouies ou non. Elle savait parfaitement où la trouver. Alors ainsi soit-il. Et Alea jacta est.
Je sais où te trouver. glissa-t-elle alors qu'elle prenait à son tour le chemin du départ.
Evengeline n'était pas foncièrement méchante. Juste trop glaciale pour montrer la moindre chose d'elle, surtout quand elle aimait. Les sentiments qui pouvaient se montrer dévastateurs n'avaient rien à faire avec elle. Qu'ils se nomment amour ou peur. Qu'importe qu'ils apparaissent sous la forme d'un serpentard ou non. pour une fois, la brune bénit le fait d'être en sixième année et de ne plus avoir à lutter contre un Epouvantard. Car si à l'époque il avait représenté un clown, aujourd'hui, il avait surement changé de visage pour les traits durs d'un garçon de sixième année. Il la terrifiait. Mais ça, personne ne devait le savoir. Et ce ne serait pas ses amis. De toute manière, elle n'en avait pas.
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Lun 22 Juin - 14:25
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